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Effet
d'atmosphère
Un schéma définitif
de représentation de l'atmosphère
Par
le Comité de Chercheurs de Terre &
Climat, 17 avril 2024
La température de
surface de la Terre, dans les
premiers mètres d'atmosphère,
n'est pas règlée uniquement par
l'ensoleillement auquel s'ajoute
un relativement modeste effet de serre.
D'une part, l'effet de serre est
saturé, c'est à dire que au-dessus d'une certaine valeur
de la teneur en CO2 aucun échauffement supplémentaire ne
peut se produire. Cette valeur limite supérieure est de
200 ppm qui produit un effet thermique en basse
atmosphère de +5°C. Elle a été déterminée par des études
spectroscopiques poussées à l'aide des données physiques
de la base internationale de données
HITRAN et les programmes de calcul MODTRAN. Ceci
signifie que les valeurs de CO2 supérieures à 200 ppm ne
produisent pas d'échauffement supplémentaire
significatif. Cet échauffement n'est d'ailleurs pas à
proprement parlé un "effet de serre" puisque
l'interception par le CO2 du rayonnement infrarouge
terrestre se traduit en basse atmosphère par une
"thermalisation". C'est à dire qu'il n'y a pas de
"rétrorayonnement" des molécules de CO2 absorbantes
d'infrarouges suivant un modèle de "couches successives"
comme certains l'ont naïvement décrit mais un
échauffement de toute la masse atmosphérique, oxygène, azote
et argon compris, par chocs moléculaires et agitation
moléculaire ; phénomène qui domine très largement
tout phénomène radiatif
dans la basse atmosphère ainsi que tout autre phénomène chaotique
n'ayant une incidence que météorologique et qu'il est
vain et inutile de vouloir détailler. Ainsi,
l'apport thermique a été calculé à +5°C pour le CO2 et
+11°C pour la vapeur d'eau présents dans l'atmosphère
suivant les données atmosphériques standard. A plus haute altitude, à
pression plus faible, les
phénomènes de radiation infrarouge de CO2 et H2O
s'expriment. Ils dominent vers
l'espace et permettent l'équilibre thermique terrestre
avec l'irradiation solaire.
D'autre part, si l'influence de la
masse atmosphérique elle-même a parfois été évoquée,
elle n'avait jamais été quantifiée du fait de la
problématique insoluble d'intégration de toute
l'atmosphère. Une approche pragmatique a permis de
calculer l'apport thermique de la masse atmosphérique
soumise à
la gravité sur la température des
premiers mètres d'atmosphère (Article en cours de
publication). Cet apport est de 80,7°C et cette approche
correspond précisément au gradient thermique adiabatique
auquel est soumise l'atmosphère en fonction de
l'altitude.
Ceci est cohérent avec ce que serait une Terre sans
atmosphère, à une température proche de celle de la Lune
qui est à la même distance du soleil et dont la
température moyenne est estimée à environ -80°C. La
température de la Terre avec une atmosphère inactive,
sans effet de serre, qui est très souvent citée à -18°C
(y compris par le GIEC) est irréaliste et ne repose que
sur une approche erronée incomplète car purement
radiative.
Sans atmosphère, la température de surface terrestre serait ainsi de -82°C environ
avec le même albédo.
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