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2.2
Comment savons-nous que l'effet de serre naturel est une
réalité ?
2.2.1 L'effet de serre est réel : c'est un effet bien
connu (!) qui repose
sur des principes scientifiques bien établis
(!!) . Nous savons que l'effet de serre se
manifeste dans la pratique, et ce pour plusieurs
raisons.
2.2.2 Premièrement, la température moyenne de la surface
terrestre dépasse déjà de 33 °C environ (pour un même
coefficient de réflexion de la Terre)
(La réflexion serait en fait bien plus faible en absence totale d'eau qui
est principale pour "l'effet de serre") celle qui
régnerait si les gaz à effet de serre d'origine
naturelle n'existaient pas. Les observations par
satellite du rayonnement émis par la surface terrestre
et traversant l'atmosphère démontrent l'incidence des
gaz à effet de serre.
(Non, mais démontre que des infrarouges terrestres sont
absorbés par l'atmosphère, ce qui est bien normal et
n'implique nulement un "effet de serre")
2.2.3 Deuxièmement, nous savons que les atmosphères de
Vénus, de la Terre et de Mars ont des compositions très
différentes et les températures de surface de ces
planètes concordent dans l'ensemble avec ce qu'indique
la théorie de l'effet de serre
(supputations
approximatives s'appuyant sur une théorie incertaine).
2.2.4 Troisièmement, des mesures effectuées sur des
carottes de glace remontant à 160 000 ans montrent que
la température de la Terre a évolué presque
parallèlement à la teneur de l'atmosphère en dioxyde de
carbone et en méthane (voir la figure 4). Nous ne connaissons pas
les causes et effets de manière détaillée, mais les
calculs indiquent que les modifications subies par ces
gaz à effet de serre ont causé en partie, mais en partie
seulement, les grandes variations (5 à 7 °C)
(c’est en réalité une variation
de 10-12°C !)
de la température du globe entre les époques
glaciaires et les périodes interglaciaires
(confusion grossière ou
volontaire entre
cause et effet).
Figure 4 - L'analyse de l'air emprisonné dans les
carottes de glace de Г Antarctique montre que les
concentrations de méthane et de dioxyde de carbone
correspondaient étroitement à la température locale au
cours des derniers 160 000 ans. Les valeurs actuelles de
la concentration en dioxyde de carbone sont indiquées
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